Dans les vignes
A la vigne, le temps est maître, implacable : imaginez un peu prendre du retard sur la taille, puis sur le travail du sol, puis sur le palissage … la vigne, elle, ne cesse pas de pousser : elle suit son rythme, derrière lequel on peut vite s’essouffler.
Cette année, et pour la première fois depuis pas mal d’années, je suis très fier et très heureux d’être enfin à l’heure ! Toutes les vignes (c’est à dire les 7 hectares !) sont taillées, le palissage démêlé et réparé, les labours ont commencé … enfin, je peux envisager le printemps sereinement ! Et si je n’ai pas donné beaucoup de nouvelles sur ce blog, c’est que j’étais bien occupé : pendant que Céline dessine sa reconversion, j’étais dans ces milliers de bras de cordon de Royat :
Et lorsque cela a été fini, il a fallu se débattre pendant des heures avec les enchevêtrements de vrilles et de vieux fils rouillés :
(Les vrilles, c’est joli en photo – mais alors juste en photo).
Mais enfin voilà, maintenant, toutes les vignes sont belles et juste prêtes à pousser. On l’espère sans aléas. Sans inquiétudes, même si la menace qui plane sur les arbres et les vignobles italiens assombrit légèrement l’avenir, de même que les paradoxales mesures gouvernementales qui ne semblent pas vraiment vouloir favoriser le développement de l’agriculture biologique …
Mais en tous les cas, maintenant que les vignes sont à jour, je vais me consacrer à la cave et aux vins qui y sommeillent encore : préparation des assemblages, des mises en bouteilles des 2013 et de certains 2014 ! A découvrir au salon Rue 89 ou je serai début mai à Paris.
A bientôt !
Romain