Où l’homme n’a pas forcément à intervenir
Entre 1100 et 990, et même bien après, et finalement jusqu’à la mise, mon rôle se borne à être là, pour goûter, sentir, écouter, surveiller. Attentive mais discrète, je déguste simplement en essayant d’imaginer le futur vin …
Le moment, où, après les effervescences chaudes, mousseuses et roses, le calme revient dans la cuve qui prend des allures pourpres - plus ou moins dégustables selon les heures – et, lorsqu’on prélève du jus au robinet d’en bas, on récolte un peu de liquide épais, mêlé d’un dépôt violacé typique : la lie.
« 990″ peut-on alors lire au mustimètre.
Le vin est en marche.