Le domaine des Trois Petiotes est né en 2008, comme notre troisième petiote, Elsa.
Il nous faut vous dire : c’est un peu grâce à nos trois filles que nous sommes tout récemment devenus vignerons …
Certes, moi-même, Valérie, j’ai été élevée avec de doux nectars et notamment les merveilleuses vendanges tardives de cette belle région qu’est l’Alsace. Denis, mon cher et tendre, a quant à lui plutôt goûté du Cognac dans ses biberons.
Certes nous nous sommes toujours intéressés à la dégustation des vins et c’est un sujet qui nous a bien entendu réunis lorsque, jeunes étudiants, nous sommes tombés amoureux.
Mais plus tard, en tant que cadres moyens dans de grands établissements privés cotés au CAC 40… rien ne semblait nous prédestiner à ce nouveau métier que nous découvrons aujourd’hui avec bonheur et passion.
Et pourtant, nous avons toujours choyé dans un petit recoin de notre tête, ce rêve un peu fou de pouvoir un jour poser sur la table une bouteille du vin que l’on aurait fait de nos propres mains.
Alors voilà, il y a 7 ans, après la naissance de notre première fille, Léa, nous avons repris nos études pour apprendre comment on fabriquait ce breuvage culte. Nous avons donc passé tous nos congés au CFPPA de Beaune pour les examens techniques et théoriques du BPREA viti-vini. Ces moments ont été pour nous de véritables bouffées d’air pur et de plaisir intellectuel et manuel qui nous permettaient de supporter nos métiers fort peu créatifs !
Deux ans après est arrivée notre petite Alys, et avec elle l’envie de commencer à aller plus loin dans notre projet. Pour cela, il fallait bien entendu quitter la capitale et s’installer dans une région viticole, trouver un job pour chacun de nous puis voir ce que nous pourrions tirer de tout cela.
Le hasard des entretiens d’embauche a désigné Bordeaux comme point de chute. Changement d’employeur, changement de ville, changement de vie ! Nous avons découvert et appris à aimer notre nouvel environnement, nous nous sommes faits de nouveaux amis, mais nous ne tirions toujours aucun plaisir nos boulots, trop ennuyeux et trop peu satisfaisants sur le plan éthique…
Alors nous avons commencé à chercher des vignes, d’abord un petit fermage, car nous n’avions pas beaucoup de sous. Puis, comme il n’y avait pas de petit fermage, une toute petite surface à acheter, car nous n’avions toujours pas beaucoup de sous… Nous avons persisté car nous voulions vraiment transmettre à nos filles une autre image du travail que celle que nous leur avions jusqu’alors proposée.
Et puis nous les avons enfin trouvées alors que j’étais enceinte d’Elsa.
Trois petites parcelles d’un hectare chacune, qui nous permettraient de nous mettre à l’épreuve sans pour autant compromettre l’avenir de nos enfants.
Trois Petiotes, la p’tiote Malbec, la p’tiote Merlot et la p’tiote Cabernet. Trois caractères bien différents comme nos trois petites filles.
Quatre ans après, les choses continuent à se mettent en place petit à petit. L’état des vignes s’améliore, les premiers millésimes sont en bouteilles, un nouveau chai se construit…
Denis a gardé son travail pour faire bouillir la marmite mais s’échappe dès que possible sur les vignes pour y faire ce qui lui plaît vraiment et me prêter ses bras d’homme fort. Quant à moi, j’ai définitivement renoncé à mon précédent métier pour m’investir à 100% dans cette nouvelle expérience. Avec tous ces bébés, les filles et les vignes, la vie est bien remplie, mais désormais, « c’est que du bonheur » !
Voici les vins que vous pourrez découvrir lors du salon :
Les Trois Petiotes 2009
Ce vin est une aventure familiale, amicale et pas banale, guidée par la volonté de transmettre amour et plaisir ! Découvrez les péripéties de notre petit domaine sur http://lestroispetiotes.over-blog.com.
Vignes âgées de 30 ans cultivées sans pesticide ni engrais chimique – Vendanges manuelles en cagettes – Tri sur pieds – Rendements 25hl/ha – Contient des sulfites (mais pas trop…) – Elevage en barriques sans bois neuf
Malbec (45%), Merlot (30%) , Cabernet (25%).
Ni collage ni filtration (dépôt naturel dans la bouteille)
Ouvrir 1h avant de boire à 16°-18° entres amis, sur des viandes rouges, gibiers, fromages affinés, …
En Attendant Suzie 2009
En Attendant Suzie, la fille de mon petit frère chéri, avec lui, nous avons vendangé, égrappé, les raisins de ce vin, à la main.
Puis nous l’avons pigé, fait fermenter en barriques, soutiré, entonné, par gravité, sans jamais lui faire voir l’électricité.
Ouillé, 24 mois sans arrêter, pour vous donner un vin riche et doux comme un baiser
sur la peau douce d’un petit bébé …
Grégoire Rousseau – Domaine Coquelicot (BERGERAC) :
Le domaine Coquelicot est un petite ferme de 8 Hectares sur les coteaux de Villefranche de Lonchat dans le Sud-Ouest où l’on essaie de faire vivre notre famille de notre passion…
Le premier millésime a vu le jour en 2007. Les vins sont le fruit du travail de la terre et d’un élevage long dans les chais. La gamme du domaine c’est « un bouquet de couleurs « , des senteurs nouvelles qui feront frémir vos sens.
Voici les vins présentés :
Chant de Coquelicot
Appellation : Bergerac
Millésime : 2009
Autres millésimes : 2008
Cépages : Merlot 60%, Cabernet franc 40%
Mode de production : En conversion Bio
Mode d’élevage : Cuve
Volume d’alcool : 14%
Température de service : 15 à 17°C
Garde : 4 ans
Dégusté par Gault et Millau : Au nez des fruits rouges et noirs, accompagnés de notes épicées. En bouche il y a de la densité, des fruits, de la fraîcheur, avec de la profondeur mais aussi de l’élégance.
Nez : fruité, boisé, epicé
Bouche : Rouge velouté, charnu
Accords Mets-vin :
es entrées froides (autour des légumes, des terrines, des chèvres frais).
Une viande rouge de goût, aux saveurs puissantes (agneau, pigeon, autruche, mouton) |
Lilas de Coquelicot
Appellation : Bergerac
Millésime : 2009
Autres millésimes : 2008
Cépages : Merlot 100%
Mode de production : En conversion Bio
Volume d’alcool : 14%
Température de service : 14 à 16°C
Garde : Plus de 8 ans
Dégusté par Gault et Millau : Un concentré de fruit au nez comme en bouche, avec quelques notes florales, pour cette cuvée qui joue également sur le registre de la fraîcheur, de la concentration et de la puissance, mais sans excès. La finale est longue et gourmande
Nez : fruité, boisé, epicé
Bouche : Rouge léger, fin, croquant
Accords Mets-vin :
Des entrées froides (autour des légumes, des terrines, des chèvres frais).
Une viande rouge de goût, aux saveurs puissantes (agneau, pigeon, autruche, mouton) |
Ivo – dont je vous ai déjà parlé sur ce blog, de L’ESCARPOLETTE – Montpeyroux (34) :
L’escarpolette est un tout petit domaine que j’ai crée en 2009 à Montpeyroux dans le Languedoc une région exceptionnelle de par sa diversité de cépages (cinsault, carignan, syrah, mourvèdre, grenache, merlot, macabeu et muscat petit grains) et terroirs d’une très grande qualité. Les vignes sont situés sur les communes de Montpeyroux, Lagamas, Saint-Jean-de-Fos, Jonquières et Arboras donc divers terroirs et altitudes, une vrai palette !
Le terroir est idéalement adapté à la culture et à l’épanouissement de la vigne : des sols arides et caillouteux situés sur les contreforts du plateau calcaire du Larzac, des hivers froids et des étés chauds encadrés par des printemps et des automnes doux.
Les 4 hectares de vignes bénéficient d’un microclimat particulièrement bénéfique à la culture biologique: une des caractéristiques majeures de notre climat est la prédominance au printemps et au début de l’été de vents forts et irréguliers de secteur Nord-Ouest. Cette Tramontane est une bénédiction pour la vigne puisque sa fraîcheur et sa sécheresse découragent bien souvent les maladies du vignoble (c’est notamment l’ennemi juré du mildiou). Ainsi, je peux réduire les traitements, à base d’éléments minéraux, à très peu de chose …
Autre vent solaire en été, le Marin, venant de la mer et apportant au contraire du précédent son humidité bienfaisante lors des grosses chaleurs estivales.
Parcours semé de rencontres,
D’abord Jean Baptiste Daguerre m’a fait rencontrer la grande cuisine et m’a envoyé à paris, chez Martinez, au relais louis 13 où le sommelier Frank Lucas m’a fait rencontrer le vin et à son départ m’a proposé sa place. Christian Constant, au violon d’Ingres, qui du haut de son expérience m’a montré l’humilité et remise en question. Le Meurice Antoine Zocchetto : professionnalisme, rigueur et surtout sympathie, grâce à lui, plus tard, j’ai décidé de changer mon devenir. A l’os a moelle, Franck, aujourd’hui au Vingt2, me fait découvrir le vin nature et me présente Jean Marc Brignot, chez qui je fais mes premières vendanges en 2004. Après celles-ci, je fais une croix sur la restauration et je repars avec la sensation de n’avoir que l’embarras du choix pour la suite. Formation viti œno au Château la Tour Blanche à Sauternes et surtout stage chez les Amoreau au Château Le Puy où Pascal et son père Jean Pierre deviennent des amis, des profs, des exemples… J’y ai travaillé presque quatre ans. Une expérience enrichissante en tous points de vue. Je les quitte d’abord pour voyager un peu, prendre du recul puis, m’installer … ce qui est, aujourd’hui, chose faite, à Montpeyroux dans l’Hérault.
L’escarpolette est le reflet de mes rencontres avec tout ce beau monde et de toutes ces expériences.
Les vins disponibles pour dégustation du Printemps des vignerons sont : la ptite crapule, le blanc, l’enchanteur, les vieilles et peu de sucre…
Ces vins sont le fruit de l’aide et de l’encouragement de quelques amis, de ma famille et surtout de Céline.