Travaux de printemps à la vigne … Suite
Dans la liste des travaux à la vigne, il y a … les plantiers à monter et à attacher !
Mais cette année, qui je le rappelle marque notre passage définitif en agriculture biologique, je me bats un peu pour trouver mes souches entre les hautes herbes …
Surtout, ne pas se décourager : j’arrache les adventices (mauvaises herbes) qui poussent au pied de la souche à la main, et ensuite, je tondrai l’inter pied à la débroussailleuse. Cela représente bien sûr beaucoup plus d’efforts et de temps qu’un simple passage de désherbant (je ne dirai pas le nom ! mais on l’a tous en tête … ainsi que ses effets dévastateurs pour notre environnement et pour nous mêmes !).
Et quelle joie d’avoir de nouveau des terres et des plantations vierges de tout produit toxique !
Donc, j’arrache mes herbes, je choisis le rameau que je vais conserver (le plus vigoureux et le plus droit), je taille les autres bien ras pour qu’ils ne repoussent pas, et j’attache celui que j’ai choisi : ce sera ,dès l’aoûtement (moment où le rameau devient sarment, autrement dit, moment où la tige verte devient bois … C’est au mois d’août comme le nom l’indique), la future souche qui deviendra grande !
Ce pied doit donc être bien choisi, et surtout monté bien droit afin que la vigne démarre au mieux sa vie …
Une fois les rameaux attachés, ils sont écimés (afin qu’ils ne se cassent pas au vent).
Je suis secondé et surveillé dans mes travaux par mes deux gardiens suisse et allemand …
(Non, je n’ai pas fait une coupe à ma bouvier bernois, elle a été soignée pour un problème d’abcès et pour faciliter les choses a été rasée, mais pas d’affolement, dans deux mois, il n y paraîtra plus …)
Voila, le passage en bio, c’est aussi ça : des temps de travaux multipliés (en une après-midi, je n ai pas fait la vigne entière, ce qui aurait été le cas avant), mais la joie de travailler sans mettre de gants car rien n est toxique, et la possibilité d’avoir ses animaux avec soi, car plus rien n’est dangereux pour eux !